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{ EVENT } BAL D'OUVERTURE
Maîtres du Jeu
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ft. : Takenaka
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LE BAL D'OUVERTURE



La salle des Déchus. Quel nom étrange, n'est-ce pas ? Pourtant, ce lieu n'a rien de mauvais et au contraire : c'est l'une des plus belles salles du casino. Pour cet évènement si particulier : elle est décorée de mille feux et les meilleurs serveurs sont là pour s'assurer que les invités soient bien reçus. Buffet à volonté, alcool illimité, piste de danse, petits musiciens d'Electro Swing et chanteuses à vous en faire perdre la tête : tout est là pour passer un excellent moment dans la joie et la bonne humeur. Situé sur plusieurs étages, les invités peuvent admirer la salle avec une vue imprenable, ou encore s'asseoir sur les canapés divins si la fatigue se manifeste un peu.

Mais quelle est la particularité de cet événement ? Plusieurs personnes arrivent comme par magie au centre de cette salle, portant leur meilleure tenue de soirée : et vous en faites parti. Vous venez d'être téléporté à la salle des Déchus après avoir téléchargé l'application. Vous êtes sur votre 31 et vous êtes entouré par des personnes qui sont dans la même situation que vous. Pour l'instant, rien ne se passe.

C'est l'incompréhension total dans une ambiance démentielle.

Vous êtes libre de répondre autant de fois qu'il le faut, d'interagir avec les joueurs autour de vous. Tant que les Maîtres du Jeu ne feront pas leur apparition : vous avez quartier libre.

 
GOLDANATION 2O18

Bell Myers
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ft. : Mahiro Fuwa
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Flash lumineux. Les sirènes s'estompent, elles laissent place aux néons et aux cocktails. Le tendre espoir d'une utopie où sa liberté ne termine pas sacrifiée.




Bell se fige.

Tout est trop soudain. Les lumières, la musique, la foule.

« C'est quoi ce b-.. » Il halète, élance son regard à droite et à gauche. La fête continue, les musiciens jouent. Il vient de passer d'un monde à l'autre, mais les types continuent de servir leurs putains de martinis.

Le blond inspire, expire. Il dévisage son costume, promène ses yeux un peu partout. Okay, il n'est clairement pas le seul à être dans cette situation, d'autres ont l'air de ne pas avoir une foutue idée de ce qui leur arrive.

Mais la réponse, elle est pas bien compliquée.

Goldanation.

C'était pas des conneries, finalement. Cet espèce de foutu rêve à l'eau de rose, son dernier recours ; il s'est aimablement mué en réalité pour lui donner une chance de se sortir de ce merdier. À ça, il dit un grand merci.

Mais maintenant, faut piger les baux. C'est quoi le délire de la réception ?

Il fait craquer sa nuque, se remet dans le bain.

Bam, il avance, attrape un de ces fameux cocktails à la volée, s'enfile une gorgée, apprécie.

Pas mal.

« Hep, c'est ça, Goldanation ? Le rassemblement des connards anonymes en costume de pingouin ? Y'a publicité mensongère, là. On m'a vendu ça comme quoi j'allais m'enrichir. Alors, c'est où qu'on joue au Uno ? »

Faut bien mettre tout le monde au parfum.
Hors-jeu

   
Dawn J. Hawkins
Dawn J. Hawkins
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ft. : Gintoki
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Bal d'Ouverture
All the lives always tempted to trade Will they hate me for all the choices I’ve made Will they stop when they see me again ?
Monster hospital, can you please release me ?
Il faisait nuit. Ou le jour était-il peut-être en train de se lever. Que sais-je. Avais-je dormi ? Pas vraiment. Je n'étais pas non plus fatigué. Simplement épuisé. La tasse de café devant moi était brûlante. Bientôt, il me faudrait reprendre les consultations. J'étais las. Morne. Et triste quotidien. Tout était toujours pareillement identique. Les gens étaient bien trop tristes, ou bien trop heureux. Ils n'avaient simplement pas conscience de leur propre existence, probablement. Il y avait, notamment, ce jeune patient, à l'hôpital. Il était là depuis bien longtemps. Interné. Depuis combien de temps ? Que sais-je. Qu'avait-il fait ? Il avait porté atteinte à sa sécurité personnelle, et à la sécurité d'autrui. Il avait été placé là par mesure de précaution. Pourtant, là n'était pas sa place. Cet être n'était pas fou. Il était merveilleux. Il jouait avec la vie et ses risques. Il l'adoptait, la domptait. Il voulait la maîtriser, la contrôler, pour un jour, la détruire, peut-être bien. Mais avant cela, la découvrir et l'aimer. Cependant, ces notions étaient bien trop abstraites. Elles échappaient à une conscience morne. Et cette autre créature, un enfant qui embrassait la lune chaque soir, était-il atteint de la folie ? Il était simplement régit pas le désir de beauté. Ses yeux voyaient la couleur danser, s'écraser, se briser contre les murs et virevolter encore, encore, indéfiniment.

Malgré tout, je ne pouvais défendre de telles abstractions. Car ils étaient indéfinis. Uniques. Noyés dans quelque chose qui ne les comprenait pas. Ne voulait pas les comprendre. Les réfutait. Les rejetait. Et tout cela avait un goût amer, écœurant. Cela me dégoûtait. Car tout cela n'était que le résumé d'une existence maladroite. Lorsque l'on tâtonne dans l'obscurité pour trouver la lumière, on progresse à travers la vie. Est-ce cela, qui m'a emmené vers un tel quotidien ? Probablement. Je n'ai rien décidé de moi-même. Pourtant, je ne déteste pas ce que je fais. Sans doute est-ce cela qui me pousse à poursuivre.

J'ouvre un mail, puis un autre. Ils sont tous quelconques. Habituels. Je respire. Je soupire. Il y a là une invitation à un séminaire sur un sujet bien trop bancal pour en faire un discours. Et ici, une annonce de mise à jour des paramètres de confidentialité pour une application dont j'avais déjà oublié depuis bien longtemps l'existence. Le café est encore chaud, mais buvable. Je traîne encore sur internet, des applications diverses. Puis je m'arrête. Je crois que mon sang, à cet instant, cessa de circuler.

Goldanation.

L'application si célèbre était bien là. Devant mes yeux. Il suffisait simplement de cliquer. Pourtant, j'hésitais. Son succès, ses rumeurs, ses promesses. Tout était bien si étrange, autour de ce nom. Si je téléchargeais cette application, j'ignorais ce qu'il arriverait. Probablement rien. Probablement était-ce un jeu idiot. Peut-être cette application était-elle victime d'une légende urbaine à cause de sa rareté. Mais elle était bien présente, là, à cet instant. Pourquoi moi, pourquoi maintenant ? Alors que j'étais si las dorénavant ? Je soupirais. Et un sourire aux lèvres, je téléchargeais l'application.

Le reste fut entièrement imprévisible. Avais-je perdu conscience, ou était-ce une hallucination ? Ou peut-être était-ce là, l'envers du décors, la réalité ? Tout était éblouissant. Mon col était serré. Je me frottais le visage, ennuyé par le vacarme soudain. La luminosité m’agressait les yeux. Tout était bien trop irréel. Il y avait tant de monde. La tenue qui m'habillait était si différente. Et ce décors ne ressemblait à rien qui ne me soit familier. Sans doute était-ce inutile d'énumérer toutes les questions qui parvenaient à mon cerveau.

« Hep, c'est ça, Goldanation ? Le rassemblement des connards anonymes en costume de pingouin ? Y'a publicité mensongère, là. On m'a vendu ça comme quoi j'allais m'enrichir. Alors, c'est où qu'on joue au Uno ? »

Je tournais la tête vers l'amuseur de foules. Visiblement, je n'étais pas seul dans cette situation. Probablement que toutes les personnes autour étaient concernées aussi. Je jetais de nouveau un coup d’œil vers le décors. Lumières, sons. Tout le monde semblait porter un costume. Était-ce réellement Goldanation ? Comment une simple application pouvait nous transférer dans un monde si différent ? Si, tel était le cas, la description ne semblait cependant pas si mensongère. Il était difficile d'imaginer un meilleur luxe.

Sélène de Saint-Clair
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ft. : Sonia Nevermind ☆ Danganronpa 2
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Once upon a midnight dreary,
Elle laisse sa page filer entre ses doigts, sa toile blanche, comme une amante que l’on abandonne sur le quai de la gare. Un geste de la main, un aurevoir en demi-teinte et puis s’en va.

Comme l’inspiration, douce traitresse.

Elle la chasse et la pourchasse, son amoureuse éternelle qui ronge son cœur jusqu’au bout de ses trop longues nuits, longues, longues, bien trop longues.

Comme autant de récits inachevés laissés au bon vouloir du purgatoire.

Ah, comme elle la désire, sa muse pour la vie. Celle qui la fera à jamais chavirer et lui offrira du bout de sa plume le chef d’œuvre de toute une vie.

D’une si belle noirceur.

Si jamais elle n’a pu la rencontrer, c’est qu’elle lui échappe à elle autant qu’à la réalité. Mais dans un monde qui n’a pour seule limite que le bon vouloir de notre imagination, elle le sait : elle ne peut pas s’arrêter là.

Voilà où elle le trouvera, son mécène.

Là où tout est à construire et à décider.

Sur un coup de tête qui sonne comme une mélodie déjà écrite, elle s’envole, Violette, fleur portée par le vent dans un Monde où les pages se noirciront seules des mystères les plus insondables.

De ceux qu’elle n’aurait jamais pu sculpter et façonner d’une autre manière.

Elle les quitte, ses pages blanches, sans une larme, aucune. Car elle le sait : elles sont là, comme des chaînes qui l’entravent dans un soupir d’une livide satisfaction.

Elle quitte le silence de son bureau des songes alors que la nuit elle-même se fatigue pour s’en aller découvrir un royaume qui, comme ses compagnes les nuits éveillées, ne dort jamais.

Comme ils vont bien s’entendre, voilà ce qu’elle se dit alors que ses yeux se posent doucement sur les visages déformés par les plus capitaux des pêchés.

Elle est droite, droite, dans ses atours noirs qui étouffent sa peau pâle et elle se tait, lèvres scellées dans un silence contemplatif.

Il y a ceux qui déjà, plongent sur la scène et se font acteurs. Il y a ceux qui observent, pensifs, perdus. Il y a ceux qui attendent, craintifs.

Il y a elle qui s’enivre dans les mouvements de ces protagonistes, rêveuse.

Et elle se demande, peut-être un peu tard.

Est-elle capable de manier les cartes aussi bien que la plume ?

Elle n’a jamais été très forte au Uno.
Bal d’ouverture
&
de nombreuses personnes
Orion Webster
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ft. : Sabo - One Piece
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EVENT - Bal d'ouvertureft— GOLDANATION

« ... Hein ? »

Les bruits de trompettes viennent réveiller ton esprit, et tu ouvres tes yeux pour t'apercevoir que tu n'es plus dans ta petite ruelle parisienne. Ton esprit bloque et n'arrive pas du tout à assimiler la situation ... Il n'y a même pas 4 secondes, tu étais en train de marcher : juste, marcher. Et là ? Tu te retrouves dans un endroit qui t'explose la rétine, ça brille beaucoup trop à ton goût, l'ambiance trop joyeuse et festive te perturbe beaucoup trop. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Ton dernier souvenir, c'était le téléchargement de Goldanation que tu avais ENFIN réussi à trouver ... Attends, c'est peut-être ça ? Mais t'as juste téléchargé une application. Ca n'a pas pu t'emmener là ... Oh nah, t'y croyais pas. Tu regardes ta dégaine : tu portais un costard cravate qui est à ton goût, mais t'avais pas souvenir l'avoir enfilé. Hein ? Un autre souvenir te traverse l'esprit : tu te souviens d'elle, qui était si proche de toi, qui t'avais frôlé de sa petite main.

« Aries ? ... ARIES !! »

Est-ce qu'elle était là ? Tu gueules à pleins poumons, mais la musique semblait plus forte que ta voix masculine. Putain, tu ne piges rien, tu comprends pas. Même les gens autour de toi sont encore plus paumés que toi.

« ... C'est pas vrai, dites-moi que je rêve ... J'ai pas ooooosé ... »

Télécharger Goldanation ? Oh que si.
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Lorem Ash
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Event
Elle pianote à toute vitesse sur son clavier, les yeux rivés sur le moniteur. Il n’y a rien de particulièrement beau ou plaisant dans la visualisation de cette image. C’est simplement cette fille assise en tailleur sur son fauteuil à se fatiguer les yeux devant une multitude d’écrans dans le noir. Goldanation, elle fait partie de ceux qui le cherche ; ce saint-graal se cachant derrière une multitude de disparition.



Elle se lève, un soupire s’échappe de ses lèvres. Aujourd’hui était comme les autres jours où ses recherches ne menaient à rien. Son supérieur allait encore la réprimander et la menacer si elle ne trouvait aucun indice. Quel abruti. C’est tout ce qu’elle pensait de lui d’ailleurs ; mais il lui permettait de gagner sa vie.



Elle se glisse dans la cuisine histoire de se faire un café et de remettre ses pauvres neurones beaucoup trop fatigués en marche. Sa dégaine fait peine à voir, il suffirait d’un coup d’œil pour se rendre compte qu’elle n’a pas mis un pied dehors depuis au moins quatre jours. De toute façon, il n’y a personne pour voir le spectacle.



C’est une tasse dans une main et son smartphone dans l’autre qu’elle file s’affaler sur le canapé. C’est chaque jour le même rituel, elle retourne de nouveau sur l’App Store en quête de la légendaire application. Ça tournait presque à l’obsession ; il y avait là une des rares applications qui lui résistait. Elle en faisait une affaire personnelle.



C’est là, que ladite application fit son apparition pour la première fois sur son écran. Elle eut un instant d’hésitation de peur d’être déçue devant une contrefaçon, un faux Goldanation (sans parler des conditions d’utilisation digne d’une belle blague).



Sauf que c’était maintenant ou jamais.



De l’obscurité à la plus scintillante des lumières. Elle eut l’impression qu’on lui avait brûlé les globes oculaires durant un instant. Fait chier. En recouvrant la vue, elle comprit (ou non) qu’il y avait un problème dans la matrice. 



Le paysage ? Inconnu. 

Les gens ? Inconnus.

Sa tenue ? Inconnue aussi au bataillon de son armoire.

« C’est quoi cette merde encore. »
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Takeshi Saito
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Argent
bal d'ouverture
Le corps étendu sur un matelas sommaire et les jambes croisées, le regard porté sur ton portable dans le but de trouver une quelconque occupation, pourquoi pas un moyen d’arrondir les fins de mois ou simplement un nouveau jeu pour les moments comme celui-ci : où l’ennui était maître mot de ta conscience. C’est pour cela que tu avais ouvert ton store et que tu y avais vu Goldanation, ce nom ne t’était pas inconnu car tu avais déjà lu des articles sur cette application miraculeuse.

« Peut-être que je pourrais me faire des pâtes carbos. »

C’est bien vrai, ce mois-ci n’était orné que de pâtes au beurre, parfois du riz quand un semblant de richesse caressait ton compte en banque, cependant, tu n’avais jamais beaucoup et tu devais prendre le minimum vital : du PQ, de l’eau, du dentifrice : alors se faire ne serait-ce que des pâtes carbonaras était un réel défi. Manger des pâtes carbos était ton nindo (un but transcendant on peut le dire).

L’application était alors téléchargée, pour le bien de ton estomac et de tes désirs (que tu voulais assouvir même si ce n’était pas nécessaire), puis tout était sombre.

Noir.
En tout cas, ça n’avait pas la couleur des pâtes.

Une éclatante lumière envahissait ton champ de vision, était-ce donc la route vers le paradis ? Non, tu venais de télécharger une connerie d’application. Et te voilà au milieu d’une foule, assurément plus en boxer banane dans ton lit.

« Oh merde. »

Un costard noir, une pièce lumineuse, des gens. Mais tu étais où ? Ou était ton saint graal, ton portable ? Disparu, ton lit aussi, ainsi que ton appartement. Tu respirais calmement, c’est vrai qu’il y avait des disparitions liées à Goldanation, mais jamais tu n’aurais imaginé que tu arrivais en pleine salle de soirée habillé, en smoking classe, tu ne sais où. Dans quelle putain de merde tu t’étais fourré.


Dia DaValle
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Bal d'ouverture

Tu fais partie des gens que l'on déteste. Tu sais bien, ces gens qui ne font pas leur boulot, par paresse ou par manque d'intérêt. Ceux qui se cachent dans l'arrière boutique pour faire un minimum de travail.

Détestable.

Le pire, serait sûrement que c'est ce que tu fais le mieux. Tromper les gens, faire croire que ton travail avance bien.

Tu détestes ce job, tu détestes tes collègues et encore plus ton patron. Et pourtant tu affiches cet infatigable sourire sur ta face adorable. Et puis la nuit tu essaies de percer dans la musique avec tes deux petites cornes. Tu chantes dans un bar miteux où les clients se font rares. Puis tu rentres chez tes parents. T'aimerais tellement te barrer d'ici. Assez loin pour ne plus voir le visage de ta mère avec l'expression de pitié qu'elle arbore toutes les nuits.

Ta vie tourne en boucle, coincée dans ce monde dégeux qui t'empêche de t'épanouir. T'aimerais bien te plonger dans la paresse. Te languir dans le luxe, ordonner des trucs, faire l'enfant et des caprices.

Et puis t'as entendu parler d'une application. Aussi louche que ton pauvre bar. Mais t'en as rien à faire. Tu la télécharge alors que tu t'apprêtes à entrer sous la douche. L'espace d'un instant, tu sembles perdre connaissance. Tes yeux ne perçoivent que le noir, tu perds tes repères. L'instant d'après t'es entourée de monde et tu n'es certainement plus à poil. D'ailleurs ces talons sont beaucoup trop hauts, sinon t'aurais pu kiffer les porter.

Du coup, comme tout être humain qui se respecte, tu gardes ton calme et tu respires un grand coup. Avant de laisser tes chaussures sur place et te mettre à courir pour aller on ne sais où.

Mais c'était sans compter un « oh merde » et son propriétaire. Il a surgit de nulle part et t'es pas capable de t'arrêter, juste de te tourner légèrement avant de lui rentrer dedans, le coude en avant.

Outch.
Charlotte Metternich
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Bal d'ouverture
Charlotte & Chorale

« A little party never killed nobody, so we gon’ dance until we drop. »
Elle entendit avant de voir, le mélange de swing et de ce bruit si particulier de la bille dans la roulette. Pour un peu, elle aurait presque pu dire que le son faisait écho aux tambours d’excitation dans sa poitrine. Les couleurs chaudes lui explosèrent dans la rétine, l’or et le carmin en étendard divin. Une nouvelle Olympe, voilà où ils étaient. Les hôtes, aussi étranges et inquiétants étaient-ils, n’avaient donc pas mentit. Le choc était encore trop grand mais l'adrénaline l'arracha à sa béatitude temporaire. « Oh Schaf… » Charlotte trépigna, les talons dociles des chaussures griffés tapotant joyeusement le velours des tapis au sol. Est-ce qu’ils étaient les cartes avant même de les tenir en mains ? Qu’à cela ne tienne, elle deviendrait un joker si c’était le cas.

Son garde du corps attitré était toujours là et elle cilla dans un sourire qui se voulait innocent. Elle aurait dû se sentir un peu plus désolée de l’avoir entraîné malgré elle dans ce nouveau décor loin des jardins autrichiens et des pavés blancs de l’impériale Vienne, mais en vérité, elle était tout de même un peu soulagée de le savoir ici.

Au vu de la trombine qu’il arborait, elle était à peu prêt certaine qu’il n’éprouvait pas du tout la même chose. « Ce smoking te va à merveille ! » Fit-elle mielleusement dans une tentative de l’amadouer avant de rire en apercevant son reflet. Ils étaient tous vêtus de façon terriblement chic et comme tout un chacun le savait déjà, ce genre de tenues s’apparentait à des armures avant des batailles surannées où le champagne devenait or entre les doigts. « On dirait que nos hôtes nous désirent terrifiants. »

Du monde, il y en avait bien assez, une jeune femme aux longs cheveux blancs retint son attention quelques secondes avant de voir un autre tomber sur un asiatique grognon. Charlotte allait se pencher vers Schaf avant de se rendre compte que si elle faisait ça elle parlerait à son torse, aussi releva-t-elle son visage teinté de malice. « Allons voir d’un peu plus prêt qui a été invité. » Le souci c’est que Schaf était grand, du genre ténébreux et fort dissuasif et ce qui s’avérait comme de grandes qualités dans son travail ne l’était pas du tout pour laisser traîner ses oreilles. « Tu veux bien me prendre un verre de champagne, j’ai très très très soif, je crois que je vais mourir de dessèchement. » Elle fit pouffer ses cheveux, le scintillement parme de sa robe en milles lumières nacrées. « Moi je vais me repoudrer le nez. » Comme si son nez avait besoin de quoi que ce soit. Elle le remua gentiment avant de tourner le dos et de s’engouffrer dans la foule le plus naturellement du monde.

Héhé .

(c) DΛNDELION
Schaf Keiffer
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BAL D'OUVERTURE



Il a à peine le temps de comprendre que les contours de Charlotte sont bel et bien en train de s’estomper sous ses yeux. Il n’a pas le loisir de rationaliser ce qu’il voit, de songer, par exemple, qu’elle en est arrivée à se doter de compétences en prestidigitation pour mieux échapper à sa vigilance.

Il avale précipitamment la – très – courte distance qui le sépare de sa protégée en tendant le bras, referme la main sur elle et s’aperçoit que sa force ne lui sera d’aucun secours face à celle qui les aspire tous les deux.

Dans quelle galère l’a-t-elle encore entraîné ? songe-t-il avant de se dématérialiser tout à fait.
Il est aussitôt assailli par la chaleur et le bruit – bon sang, le bruit – de réjouissances qui ne le concernent pas. La première chose à laquelle il se rattache comme à une bouée de sauvetage – ou à un nœud coulant – est la voix un peu trop enthousiaste de son employeuse et le floconnement un peu trop réel de ses cheveux.

Où diable ont-ils atterri ?

Il se décompose, et plus encore quand il considère son accoutrement tandis qu’elle le complimente. Il n’a plus son arme de fonction. On a de toute évidence voulu faire de lui un simple coq. Il n’a jamais aimé parader.

Les lumières et la musique qui pulse de plus en plus à ses oreilles le font se renfrogner. Il baisse le menton vers Charlotte. Les réflexes de garde du corps reprennent rapidement leurs droits en apercevant les buffets beaucoup trop alléchants. « Vous ne touchez à rien, vous ne mangez rien, vous ne buvez rien et vous ne respirez pas trop fort. On ne sait jamais ce qu’il peut y avoir dans l’air et – »

« Tu veux bien me prendre un verre de champagne, j’ai très très très soif, je crois que je vais mourir de dessèchement. » … Son visage s’allonge de quelques centimètres. Il fronce le nez alors qu’elle remue le sien en s’éclipsant après avoir invoqué le plus improbable des motifs. Une rose de mai n’a jamais eu le moindre besoin de se repoudrer le nez. « Mademoiselle, je – » Mais elle se faufile déjà parmi les convives et il doit inspirer profondément pour ne pas se mettre à tout casser.

Il la rattrape en un instant, referme à nouveau sa main autour de son poignet, peut-être un peu trop fort. Il ne comprend pas qu’elle puisse être si matérielle dans un environnement qui semble si peu réel. « Qu’avez-vous encore fait ? lui demande-t-il sur un ton de reproche. Ne vous éloignez pas de moi, vous risqueriez de mourir d’autre chose que de desséchement. » Il souffle sévèrement par le nez. « Personne n’est donc en mesure de nous dire ce qui se passe dans ce bon dieu de cirque ?! »
Endy de la Rey
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EVENT - BAL D'OUVERTURE
FEAT. BEAUCOUP DE GENS
Parfois, il avait l'impression que sa seule fonction était de servir de sac à main pour sa tendre mère. Il était de loin – sans compter son véritable sac à main – ce qu'elle emmenait le plus avec elle. Et en bon garçon qu'il était, Endy ne se voyait pas dire non.

D'ailleurs, il s'agissait de la raison sa présence chez la vieille amie de celle qui l'avait mis au monde. Alors que non, il n'avait pas du tout sa place ici. Leurs commérages ne l'intéressait pas et la seule personne qui aurait pu représenter une lueur d'espoir se trouvait être une sale gosse de douze ans lui jetant de mauvais regards sans aucune raison apparente.

Impossible donc d'entamer une conversation passionnée avec cette dernière – deux jeunes gens nés dans une génération bercée par la technologie, techniquement ils ne pouvaient que s'entendre non ? –, alors le voilà désormais les yeux rivés sur son portable avec les voix des deux femmes matures en arrière-plan. Finalement, après de longues minutes, il finit par se lever dans un soupir, ce qui n'échappe pas à sa mère qui tourne vivement sa tête vers lui. Regard perçant, sueurs froides pour le garçon. Une femme terrible, vraiment. Il anticipe avant qu'elle ne termine le mouvement de ses lèvres.

« Toilettes. Je vais aux toilettes. »

Elle se détend. Il se détend. Parfait. Alors il s'échappe, peut-être avec un peu trop d'enthousiasme pour une personne se dirigeant aux toilettes. Lieu où il s'enferme, par crainte que la gamine ne décide de l'importuner, mais aussi parce qu'il venait de découvrir une chose de la plus haute importance : Goldanation. Du moins, l'application. Le téléchargement est à 90%, il n'a jamais fixé son écran avec autant d'intensité auparavant. L'installation démarre, il ne cligne pas du tout des yeux de peur de manquer quelque chose d'import-

Blanc complet.

Quelques secondes passent, la confusion l'assaille. Premièrement, il était presque sûr que les toilettes ne ressemblaient pas à ça. Deuxièmement, il ne s'était définitivement pas aussi bien habillé pour une simple visite. Les yeux grand ouverts, il commence à paniquer.

« Mon Dieu, est-ce que je suis mort ? »

Qui sait, peut-être que son portable a explosé, qu'il est mort sur le coup et que désormais il se voyait prendre un nouveau départ dans le monde des morts ? Non, bien sûr que non. Le jeune homme regarde autour de lui, à la recherche désespérée d'un visage familier ou une quelconque indication qui pourrait servir. Finalement, il entend l'un des invités s'exprimer avec humour et cynisme. Et il peut pas s'empêcher de répondre, peut-être parce que c'est un moyen pour lui de décompresser un peu.

« Oh putain, si on peut devenir riche en jouant au Uno, I'm in. »
S. Chester McCormick
S. Chester McCormick
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Age : 30
Localisation : Quelque part en train d'glander



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And all the people say You can't wake up, this is not a dream You're part of a machine, you are not a human being
MUSIC • Marre de faire des grands sacrifices pour des p'tites gloires sans même savoir savourer la victoire. Mes nuits sont blanches, mes idées noires c'est comme chaque fois qu'j'ai arrêté d'boire et qu'les journées sont plus qu'des gueules de bois

Une faille dans l'espace temps qui le laisse sur le carreau ; regard qui virevolte à droite et à gauche, contemplant ce qu'il appellera par la suite ; sa nouvelle réalité. Les yeux perdus dans le vague, Chester semble suspendu dans le temps, pas certain de ce qu'il vit, de ce qu'il voit et ne se rappelant pas ce qu'il faisait avant d'atterrir là. Une main portée à sa nuque, son anxiété commence à prendre plus d'ampleur que sa curiosité ; angoissé et inquiet, son corps déambule lentement et c'est avec une nonchalance dont il ne se pensait pas capable que l'homme prend place non loin d'un mur contre lequel il laisse choir son dos. Ses yeux bleus se perdent encore une fois dans l'immensité de la pièce, scrutant les nouveaux arrivants, analysant la situation du mieux qu'il le peut avec son cerveau embrumé. C'est une main dans la poche qu'il sort une pièce en argent, sa texture lui semble énormément familière et la façon dont il a de jouer avec ne lui est pas étrangère. Alors Chester commence son petit jeu, fait danser la pièce de métal entre ses doigts fins de pianiste maudit, ne quittant pas la salle ni les gens des yeux. Quelque chose n'est pas normal, quelque chose ne le met pas en confiance ; mais il ne sait pas encore quoi. Peut-être est-ce parce qu'il n'aime pas les bains de foules et encore moins les gens de base ? L'homme n'en sait rien, il ne se rappelle plus de grand chose ; si ce n'est le froid d'un endroit, la chaleur d'une main sur sa joue, la tristesse d'un jour et un pincement au coeur à en perdre la raison.

Chester, il reste adossé à son mur, sans rien dire, explorant chaque recoin de son regard perdu et mélancolique ; tentant de comprendre ce qu'il fout là, pourquoi et surtout comment. Un tas de questions qui restera cependant sans réponses pendant un temps ; il en a cruellement conscience. Et c'est au moment où sa pièce tombe sur le sol, qu'elle roule, qu'un souvenir lui revient… Un goût âcre dans la bouche, un nouveau pincement au coeur, le tintement d'un grelot, une envie de lâcher un sanglot. « Bordel, mais qu'est-ce que je fous là... ? » Tête en vrac, coeur qui lâche, il a bien besoin d'un verre pour décompresser, pour noyer cette anxiété qui ne souhaite pas s'en aller. Une sensation de manque, un sentiment d'abandon, un goût amer de trahison ; tout remonte, tout se mélange, mais rien n'est compréhensible.

Alors il ramasse sa pièce Chester et la jette en l'air
((Pile, tu vis, Face, tu crèves.))
Il a fallut que ça tombe sur pile.
C'pas aujourd'hui qu'il appellera les pompes funèbres.




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Lains Keelan
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Bal d'ouverture

« Nan, je suis encore au boulot. […] Je sais, je passe mon temps à faire des heures sup' en ce moment, mais au moins ça fait un peu de sous en plus. […] T'inquiètes, je gère. Je vais te laisser par contre, j'ai deux-trois trucs à faire et ma pause est quasi fini. […] À toute. »

Tu raccroches et soupire légèrement. Le temps te paraît long et file pourtant à une vitesse phénoménal. C'est ainsi, les choses agréables partent toujours aussi rapidement qu'elles sont apparues, nous laissant tout juste le temps d'en profiter, tandis que l'ennui nous fait languir par ses minutes s'écoulant à une lenteur déprimante.

Profitant de tes derniers instants de répit avant de devoir rejoindre tes clients, tous plus aimables les uns que les autres - sans ironie, quoi que – tu parcoures des yeux ton écran. Tu recherches une application, mais s'en est une autre qui attire ton regard avant que tu n'accèdes à la barre de recherche : Goldanation. Tu te demandes un instant si tes yeux te jouent des tours, mais tu ne rêve pas, elle se trouve bien là.

Un sourire éclaire ton visage et tu as l'envie de la montrer à tout le monde, juste pour l'ironie de la chose. À tout ceux qui cherchent désespérément cette application : quel dommage, c'est toi qui l'a trouvé. Toi qui te fiche un peu de toute ces histoires, puisque tu ne crois ni en ce qu'elle fait miroiter – si une application pouvait réellement rendre riche, alors le gouvernement s'en serait déjà emparé pour garder le pactole -, ni en tous ces mystères que les médias relayent à son propos. Cependant, puisqu'elle se trouve devant t’es yeux, prouvant tout de même son existence, tu ne vas pas rester sans rien faire. Autant prouver au monde qu'il se trompe.
Sans y réfléchir, ton doigt se retrouve sur le bouton de téléchargement et tu te laisses retomber contre le dossier de ta chaise, persuadé que cette action ne perturbera en rien le cours de ta vie. Douce innocence.

Quand tu te réveilles, tu n'as aucunement conscience des t'être endormi. Tu ne sais même pas comment c'est possible.
Tu entends des bruits autour de toi, ce qui pourrait être normal à ton boulot, mais il y en a que tu ne reconnais pas : des jetons qui s'entrechoquent, la répercussion des dés sur les tables. Ton cerveau t'envoie l'info que les choses sont étranges, alors tu ouvres les yeux dans un sursaut.

Où es tu ? Certainement pas dans un lieu que tu connais. Qui es tu ? Toujours toi, aux dernières nouvelles, c'est au moins une chose rassurante. D'où viennent tes vêtements ? ...Ça par contre, c'est flippant. Tu ne portes jamais de tenues aussi pimpantes et tu as l'idée que quelqu'un t'as peut-être déshabiller pour te rhabiller ainsi te perturbe.

Enfin, tu regardes autour de toi et tu cherches une explication. Il y a des personnes autour de toi, mais leur visages expriment autant d'incompréhension que toi. Alors tu observe vos vêtements et le luxe de la pièce et finalement tu comprends.

Et tu éclates de rire.
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Bal d'ouverture
Tenue d'Iseult

Allez, dis oui. Tu fermes les yeux, tu refuses de croiser son regard au petit matin. La fatigue te dérobe le souffle, tu aspires ton oxygène bruyamment, précipitamment. Tout ce qui vient alors à toi t’effraies. Des frissons démantèlent ta peau de nacre. Tu n’as jamais eu plus froid qu’en plein soleil. Il revient à la charge alors que tu essayes de calmer ton réveil brutal. Allez Iseult, sors avec moi ! Dans un énième soupir interminable, tu te masses le cuir chevelu du bout des doigts tout en observant le plafond de ta chambre. Il se redresse sur ses coudes pour mieux te surplomber,  mais tu détournes la tête en l’ignorant royalement. Tes pieds se calent maladroitement l’un devant l’autre, tu manques de trébucher à plusieurs reprises alors que tu quittes définitivement l’ombre de ta couche. Un pas, deux pas, et ton regard se fixe sur la porte qui mène tout droit à ton couloir, relié aux autres pièces de l’appartement. L’éternelle pression avant chaque évènement de mode ne fait que t’assécher de jours en jours après plusieurs mois de travail acharné sur ta collection. Dans un élan de lassitude, petite Iseult tu soupires, te pinces le nez avec agacement et quittes ta chambre pour t’isoler dans une autre pièce. Du bout des cils, les contours sombres de la pièce aménagée en atelier se devinent. Ton matériel à dessin te laisse entrevoir la solitude dont tu es victime et que tu tentes de fuir avec virulence. Il est dix heures du matin, et tu ne penses qu'à te débarrasser de ce malaise qui t'étrangle. Tu laisses apparaître un rictus moqueur, ta lèvre supérieure se retrousse nerveusement, ton poing s’ouvre et se referme tandis que tu hausses les épaules avec dédain avant d’allumer ton téléphone. Le doux ronronnement de l’appareil te procure un élan de joie qui s’accentue encore plus lorsque tu vois comme par miracle l’icône de la mystérieuse et nébuleuse application sur laquelle tu cliques sans hésitation : Goldanation.  

Tu te sens comme happée par un fil invisible qui s’amarre à ton nombril et te propulse dans une spirale infernale. Et lorsque ce vertige s’arrête, tu es éblouie sous une pluie de lumière, de strass et de paillettes. Le temps semble figé comme l’eau glacée par un froid hivernal. Lorsque la blancheur qui t’aveugle à en crever la vue s’estompe, lorsque ta vision reprend de sa fonction, tu t’éveilles dans une salle festive où les hommes et femmes sont habillés sur haut standing. L’étonnement se serre comme un étau autour de ton cou jusqu’à ralentir ta respiration. La vie paraît si vive aux alentours mais pourtant cette vivacité te semble si factice. Plus rien ne bouge naturellement. Plus rien ne respire naturellement. Le monde est devenu une image artificielle. C'est une prison montée de l'intérieur. Pour piéger les rescapés, condamner les survivants, achever les miraculés. Ceux qui ont l’infime accès au monde de Goldanation jusqu'ici. Ceux qui croient être les élus, les vainqueurs de la course à son accès limité. Jusqu'à ce que l'illusion ne se brise. Iseult tu te tiens debout, ferme sur tes deux pieds. La tête haute, le regard droit, les lèvres clouées. Ton corps entier est plongé dans une immobilité anormale. Presque suspecte. Presque pétrifiante. Tes paupières ne clignent pas, tes cils ne battent pas, tes yeux ne bougent pas. Ils sont fixés vers l'horizon, incapables de se détacher un instant de cette vision qui s’offre aux confins de tes prunelles ambrées. Les minutes rampent pour se frayer un chemin tandis que les secondes tentent de te percer à vif. Mais aucune émotion n'émane de ton expression. Aucune variante ne vient faire tanguer la balance. Le décompte temporel ne te parait ni juste, ni réel. Pas une seconde ne semble peser son égal, les secondes déformées de ce monde te laisse perplexe au milieu de cette foule abasourdie. Ton regard aussi nébuleux que vagabond se détourne de sa contemplation lorsqu’un serveur te propose une flûte de champagne. Dans un souci de précaution, tu reprends contenance en lissant le pli soucieux au milieu de ton front avant de l’accepter, sans manque de le gratifier d’un sourire ravageur. Tu sirotes le breuvage du bout des lèvres, avant d’observer silencieusement le visage des innombrables convives.
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LE BAL D'OUVERTURE





La salle se remplit petit à petit, le doute s'installe, les femmes chantent et les hommes rient. Vous arrivez tous dans cette salle, en même temps que d'autres joueurs. Perdu ? Inquiet ? Perturbé ? Votre réaction est normale, mais ce n'est que le début de la partie.

Une femme masquée apparaît en haut d'un balcon, projecteurs allumés, tapotant doucement sur le micro qu'elle tient entre ses mains. Son objectif est d'attirer votre attention, malgré votre esprit complètement déboussolé par les évênements.


" Bienvenue à Goldanation, jeunes joueurs intrépides et avides d'argent. Nous sommes très heureux de vous compter parmi nous. Ce Bal d'ouverture a été organisé rien que pour vous. Appréciez-vous l'ambiance ? "


La femme masquée n'attend pas votre réponse, elle enchaîne directement avec la suite.


" Avant d'enchaîner les festivités, je vous annonce votre premier Gold'game. Vous êtes chacun affilié à une familia : Bellone, Seth, Jynx, Hypnos. Bien sûr, vous ne savez pas dans quelle familia se trouve les autres joueurs."


La jeune femme boit une petite gorgée de champagne avant d'enchaîner les explications.


"Et le saviez-vous ? Il n'y a actuellement aucun dirigeant pour chaque familia. N'avez-vous pas envie d'avoir des hommes sous vos ordres, de les contrôler, de les mener vers la victoire ou la guerre ? Si c'est votre souhait ... Voici votre premier objectif."


En quatre clappements de main, l'objectif est affiché sur un écran géant situé autour de vous.


"Dès maintenant : obtenez le plus de jetons possible avant le 4 août, et devenez le dirigeant, la puissance : le Parrain de votre propre Familia."


Des rires éclatent et résonnent dans toute la salle. La jeune femme masquée se penche depuis le balcon, avec un magnifique sourire malsain aux lèvres.


"Alors ? Quel sera votre choix ? Vous soumettre aux ordres d'un parfait inconnu, ou devenir le prochain leader de la familia qui dominera Goldanation ? A vous de changer le monde. Si vous devenez le parrain ; nous vous aiderons à accomplir vos souhaits les plus fous. Maintenant : profitez au max de cette soirée, et faites des rencontres qui bouleverserons votre vie !"

La jeune femme disparaît comme par magie. Place à la musique.

 
GOLDANATION 2O18

Sélène de Saint-Clair
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Once upon a midnight dreary,
Les sons cessent brutalement de parvenir à ses oreilles, elle qui les écoutait pourtant jusque-là avec soin.

Machine.

Elle lève les yeux, spectatrice.

Actrice ?

Les scènes changent, comme une page que l’on tourne.

Que l’on arrache.

Elle grave les informations dans la chair de sa mémoire, dans le sang de ses songes.

Elle saura s’en souvenir.

S’en servir.

Car surtout surtout surtout surtout surtout surtout surtout surtout.

Surtout.

C’est une lampe magique qu’on lui tend, qu’on lui offre.

L’aider dans sa quête ?

L’aider à donner corps à ses vœux ?

À son souhait ?

Donner vie à sa chimère, sombre docteur ?

Ah !

Comme cette idée la comble de plaisir.

C’en est déplaisant.

Regard brillant, visage resplendissant.

Sinistre.

Sourire qui déchire ses lèvres.

Dans l’ombre.

Violette, elle n’aime pas trop les autres.

Mais elle saura s’en accommoder si cela lui permet d’écrire la plus parfaite de ses histoires.

Son chef d’œuvre.

L’œuvre de toute sa vie.

La maîtresse de cérémonie, son introduction faite, se retire dans ses loges. Violette, elle, se perd encore un instant dans ses songes.

Les histoires de famille, elle n’aime pas trop cela : la confiance, c’est une chose bien relative.

Elle ne la donne jamais, se contente de la prendre, après tout, on lui offre.

Parce qu’elle est gentille, Violette.

Alors elle réfléchit, en regardant les visages, les observant, disséquant leurs changements à mesure que le temps et les secondes passent.

Garde ses lèvres scellées, mais son attention exacerbée.

Elle va laisser faire le destin, Violette.

Peut-être jettera-t-il quelqu’un dans ses filets dès les premiers paragraphes ?

Pour son ultime récit.

Les rencontres, elle les laisse se faire et se défaire devant elle.

Une belle scène.
Bal d’ouverture
&
de nombreuses personnes
Takeshi Saito
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Argent
bal d'ouverture
Dans quelle merde étais-tu, ça tu n’en savais encore rien, tu comprenais seulement que cette application, plutôt que te donner quelques sous en plus pour tes pâtes carbos, t’avait offert un costume hors de prix dans un nouveau monde, car tu te rendais bien compte que tu n’étais assurément plus dans ton appartement mais dans l’application, un truc du genre. Même si l’idée d’avoir était aspiré par une application étrange semblait dérisoire, tu devais te rendre à l’évidence que tu avais été téléporter ailleurs, hors de ton lit.

Boom.

Ton visage se déforme dans une expression de douleur, tu titubes un peu, un vif tiraillement dans les côtes, ton regard planté sur la source de ta douleur : une fille à la touffe rose bonbon. Tu ne sais pas si tu l’as maudit de t’avoir fait mal, ou si tu as pitié car elle ne semblait pas prévoir de te percuter.

« Sache que ton coude n’est assurément pas le bienvenu dans mes côtes. »

Oh non, il ne l’était pas.

Tu entends alors le micro, sans vraiment faire attention à ce qu’il se passe, une histoire de parrain, d’être le boss, mais à vrai dire, c’est certainement trop de responsabilité. Pas envie de te retrouver à la tête de tout ça.


Bell Myers
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Ben voilà, c'est cool. Y'en a qui suivent.

M'enfin visiblement, y'a pas le temps de faire copain-copain. C'est plutôt l'heure des discours à la con.




Blabla, on est fiers de notre soirée pompeuse, blabla.. Bon, certes, l'annonce du battle royale sous couche de peinture change un peu la donne, mais n'empêche, les mecs ils se branlent sévère sur leur appli'.

Il avait pas vu ça depuis Pokémon GO.

Le pire, c'est sa sortie de scène, là. Bell a même pas le temps de répondre, de trashtalk un peu, que la meuf est déjà barrée dans une autre dimension. Bah ok, très bien, si y'a pas le droit de s'amuser. Gold'game, donc ? Ca tombe bien, il a aucune envie de se foutre sous les ordres d'un énième boloss.

Nan, ça sera plus marrant si c'est lui qui dirige. Ne serait-ce que pour pas se faire emmerder.

Alors ouais, il va jouer. Sauf que quand lui il joue, c'est pour de vrai. Il fait pas dans la demi-mesure, Bell, il s'encombre pas de la retenue.

La retenue, c'est pour les gens qui ont pas d'ambition.

« Bon bah les Bellone, j'espère que vous êtes contents, c'est bibi qui va s'occuper de vos tronches de cake. On se retrouve le quatre août, hein. »

Ci-fait, il file profiter de la fiesta. L'alcool c'est de l'eau, et après sa téléportation inter-dimensionnelle, il va avoir besoin de se mettre une grosse race.
Hors-jeu

   
Elizabeth Brun
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Le regard rivé sur l'écran, les numéros défilent, se gonflent. bientôt sera le point de non retour, il n'est pas nerveux pour un sous, un peu triste sûrement, un peu soulagé aussi.
juste avant que le rideau ne tombe, il clos de lui-même ses paupières et retient un peu son souffle.

Eli ne sait pas à quoi s'attendre, mais il n'a pas besoin de savoir.
le silence de son appartement, comme une transition brutale, passe au brouhaha totale. Même avant d'ouvrir les yeux, il peut presque entendre le scintillement de l'endroit résonner dans l'air. il plisse quand même les yeux alors qu'il rouvre ceux-ci doucement, le contraste reste aveuglant.
alors ça ressemble à ça, il n'est ni déçu, ni particulièrement impressionné, sa tenue a totalement changé, le portable est toujours dans les mains mais il ne s'agit plus vraiment du sien.

Sa carrure étouffe dans le cadre sévère du smoking, il passe deux doigts entre les plis de son veston, roule des épaules en arrière le plus discrètement possible, il se sent comme un pingouin sorti de sa banquise. lorsqu'il remonte glisser son index entre son cou et son collier pour l'étirer, il ne peut pas s'empêcher néanmoins de redessiner les contours du nœud qui le sied. Il doit avoir l'air d'un coq en pâte qu'il pense, mais une encoche amicale, fébrile, vient tout de même parer ses lèvres. Ça lui rappel de bon souvenirs.

C'est alors qu'une dame arrive sur scène, il n'a pas vraiment fait attention aux autres invités avant alors il jette un rapide coup d’œil au reste de l’assistance. certain semble plus dans leur éléments que d'autres, il y en a éblouis qui se rentre dedans, d'autre qui semble blasé d'être ici, deux personnes semblent même se suivre, sont-elle venues ensemble ? ce genre de chose est donc aussi une possibilité...la découverte refroidit son humeur, et son attention se déplace à nouveau sur l'oratrice pour penser à autre chose. A peine celle-ci a-t-elle fini de parler qu'une voix s'élève, parade pour sa "familia". Eli n'a aucune idée de comment cette personne peut déjà savoir ceci, il prend nouvellement conscience du portable dans  son autre main et le déverrouille.

01. pourquoi avez-vous téléchargé Goldanation ?

Un questionnaire.
sur le coup la tâche le rebute, mais quand il remarque qu'il s'agit d'un de ceux où il suffit simplement de sélectionner une réponse, tout va bien mieux. Eli redresse son visage et cherche du regard un emplacement confortable, avant d'aller s'y installer pour prendre son temps et répondre à toutes les questions. certaines ne sont pas pratiques, il aurait bien aimé choisir autre chose. néanmoins rien ne lui correspond jamais trop peu pour qu'il se sente bloqué ou mal à l'aise dans sa réponse. seule la question sur le Joker lui demande plus de temps. Il n'a aucune idée de ce dont il s'agit ici. Joker hein ? si c'est du plus profond de notre coeur alors il doit s'agir de quelque chose d'important, de ce qui permet de nous réaliser ? l'expression neutre, mais les pensées en ébullition, il décide de sélectionner oui. si c'est ce qui lui permettra de réaliser ce qu'il souhaite faire, alors oui. et puis même s'il n'y connait pas grand chose aux cartes, il lui semble qu'avoir un joker dans la main est toujours d'une utilité phénoménale, n'est-ce pas ce qui nous permet de nous sortir du pétrin ? une dernière question, bien qu'à la réponse facile, le fait réfléchir, le back-end n'est pas quelque chose relevant de ses compétences, a vrai dire, entre lui et la technologie il n'y a pas énormément d'atomes crochus même s'il sait basiquement s'en servir. il connait juste le mot car une connaissance à lui, elle, possède ces capacités. mais pourquoi demander ce genre de chose tout de go dans le questionnaire ? plusieurs réponses naviguent et tournent en rond dans sa tête mais aucune n'est plus rassurante que l'autre. Il décide ne pas trop y penser et juste finir le questionnaire.

Alors ça sera Hypnos, et il a même un logement assigné avec des colocataires....Eli soupire et s'enfonce dans son fauteuil. il n'a jamais été doué avec les autres, alors de devoir s’accommoder non pas d'un, mais de deux colocataires dans la "vie" de tout les jours ici... il espère juste qu'il s'agit de personnes organisées et peu encombrantes comme lui, il n'a jamais aimé les bibelots ni la déco.

La jeune femme ayant fini son discourt depuis un moment, est repartie de la scène, toute cette histoire de leader ne l'intéresse guère, Eli est loin de se rendre compte à quel point l'endroit est régit par l'argent. il n'a pas fait attention, pas lu grand chose autour de Goldanation, il n'est pas venu pour ça après tout mais pour une raison très différente. si être parrain se révèle utile au delà du pouvoir qui ne l'intéresse que peu, alors peut-être cherchera t-il à s'asseoir sur la position (bien que ça lui soit contre nature). Mais de toute manière, si le monde lui a apprit quelque chose c'est bien que ceux qui s'enflamment vite et cherchent à s'envoler de suite subissent la plus dure des chutes.

Un serveur passe à ses côtés et il refuse d'un simple non merci la coupe de champagne proposée et à la place de faire la fête, prend le temps de se familiariser avec son nouveau portable.
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Charlotte Metternich
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Bal d'ouverture
Charlotte & Chorale

« A little party never killed nobody, so we gon’ dance until we drop. »
« Mademoiselle, je – » Elle avait eu tellement envie de se retourner pour le voir disparaitre mais cela eut été imprudent. Schaf était parfois bien trop charismatique pour son propre bien, le devoir et l’accomplissement d’un travail bien fait en flamme interne inépuisable.

Ne rien toucher, ne rien manger, ne rien boire… ça allait être compliqué tout de même. Les conseils ne manquaient pas de logique en soi pourtant et elle pouvait au moins compter sur l’instinct inné du brun dans ce genre de situation. Ils ne pouvaient guère empoisonner autant de monde d’un coup, c’était mauvaise publicité faillit-elle lui expliquer mais elle referma ses lèvres framboisines sous la poigne souple mais ferme de celui qu’elle avait entrainé malgré elle dans cette aventure. « Qu’avez-vous encore fait ? Ne vous éloignez pas de moi, vous risqueriez de mourir d’autre chose que de dessèchement. » Une moue aux abords capricieux zébra le visage de Charlotte. « Te voilà digne d’un héros shakespearien. Mourir, voyons… comme si l’on pouvait décéder dans ce genre d’endroits. » Elle tilta son visage, une douceur acide dans l’arrondi de l’œil. Il était indéniable que c’était un cirque, onéreux, les bijoux rutilants et les robes moulées sur les corps abondants, certes, mais un cirque tout de même. « Ne jurez pas lord Macbeth. » Si la plaisanterie tapota sa langue sous l’appellation saugrenue, une pointe d’angoisse se nicha au même instant au creux de sa poitrine. L’inconnu qui se profilait sous leurs pas avait des allures de gouffres sans fond à la lumière implacable des paroles de Schaf. Il fallait néanmoins se montrait pratique, on ne pouvait décemment pas revenir en arrière et puis, il n’y avait rien de grave à voir ce qu’il en était de cette application n’est-ce pas ? Ils étaient là et ils partiraient sans doute quand ils le voudraient en définitive.

Ou peut-être pas.

Charlotte s’apprêta à lui expliquer tout ceci quand le grésillement du larsen la fit délicatement pivoter vers la scène. Familia ? Oh. Elle cilla lentement en suivant du regard celui qui se nommait Bell. « Bon bah les Bellone, j'espère que vous êtes contents, c'est bibi qui va s'occuper de vos tronches de cake. On se retrouve le quatre août, hein. » Les m’as-tu-vu étaient taillés généralement dans le même moule, la désinvolture évidente et la langue bien trop pendue. « Bien ! Au moins pour celui-là nous savons d’ores et déjà sa familia. » Elle eut un petit sourire mutin avant de secouer la tête tandis qu'elle s’arracha à sa contemplation pour ramener son attention vers Schaf. « Mmm il nous faudra surtout ne pas être parrain. Pas tant qu’on ne sait pas exactement ce que cela implique au niveau des conséquences. Allons plutôt bavarder aimablement avec les invités et faire connaissance. Tu pourras mieux évaluer ce qu'il en est aussi. C’est important tout de même. » Elle plissa les yeux vers le brun comme pour évaluer si finalement sa compagnie était adéquate ou pas et visiblement, il ne fut plus ici question de lui filer entre les doigts.

Charlotte l’entraîna tranquillement dans les méandres des convives dont les chuchotements se faisaient bien plus dense après l’annonce. L’un d’entre eux au costume sombre jouait avec une pièce, l’argent lumineux sous les luminaires criards de la salle. « Vous laissez toujours faire le hasard ? » Elle jeta un rapide coup d’œil à Schaf avant de s’avancer vers Chester. « Je manque de politesse : Charlotte Metternich et voici Schaf Keiffer. Je peux ? » Elle tendit sa main vers la pièce, le regard aimable sur le visage du jeune homme.

A quel point était-il superstitieux ?


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S. Chester McCormick
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And all the people say You can't wake up, this is not a dream You're part of a machine, you are not a human being
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Et là voilà, la raison de toute cette agitation ; une putain d'annonce. Les yeux de Chester virevoltent immédiatement vers le nouveau centre de toute l'attention ; l'assemblée se fait dorénavant silencieuse ; mais l'homme, lui, continue de jouer avec sa pièce. Et soudain, c'est le drame, les mots que cette femme balancent lui hérisse le poil, il n'aime pas ça, mais alors pas du tout ça. Devenir le parrain de la familia ? Pourquoi cela ne l'enchante pas plus que cela ? Un jeu... Tout cela n'est qu'un jeu ; mais pour l'homme qui a tout perdu ((que ça soit son intégrité, son humanité, jusqu'à ses souvenirs ; il n'y a rien d'amusant là-dedans.)) Nouveau soupir, Chester semble perdu, un peu décontenancé par l'annonce qui vient d'être lancée. Les voix s'élèvent, ceux qui sont conquis et ceux qui n'en ont pas grand chose à carrer. Lui, il fait plutôt parti de ceux qui se demande encore où il a atterrit ; car les réponses aux questions ne sont toujours pas amenées. Sa pièce vole dans les airs, son esprit lui est bloqué ; il retourne le problème dans tous les sens dans sa tête, mais rien ; quedal. Tout va de travers, tout ce qu'il n'a pas oublié, c'est qu'il s'appelle Chester. Ironie du sort.

C'est en soupirant encore une fois, preuve incontestable de sa fatigue mentale, que tu t'approches de lui, toi jeune femme qui le sort de sa quiétude forcée. Son regard maintien le tiens, un sourcil arqué ; cause ? La source d'intérêt qu'il semble te susciter. Sa main droite blotti contre sa nuque, Chester écoute, silencieux, n'écourtant pas tes salutations, ni tes questions. Bien au contraire, l'homme reste là, debout, quittant son mur pour amorcer une courbette en avant pour ensuite lancer une réponse sur son ton cordial. « Mademoiselle, monsieur, je m'appelle Chester McCormick. Ravi de vous rencontrer. » Le voilà qui se redresse, te tendant la pièce ; source de tes convoitises ; c'est avec un sourire en coin qu'il répond à ton interrogation, après avoir bien peser le poids de son explication. « Je ne saurais vous dire si je laisse le hasard dicter ma vie ou si c'est un nouveau rituel. Il semblerait que... Je n'ai aucun souvenir. » L'avouer rend la chose bien plus réelle, bien plus inquiétante qu'il ne l'aurait cru. « Mais je crois que cette pièce me suis depuis bien longtemps. J'en ai l'intuition. » Le voilà qui émet un petit rire ; Chester se doit de détendre l'atmosphère, de tempérer sa situation ; tout est nouveau, tout est déconcertant ; mais il ne doit pas se laisser bouffer ; certainement pas. « Est-ce que vous savez... ? Je veux dire... Comment nous avons tous atterrit ici ? »

Ne plus avoir de souvenirs
Que cela est contraignant
Il n'aurait jamais pensé
Être aussi désarmé



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Schaf Keiffer
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BAL D'OUVERTURE



L'inconséquence de sa protégée le laisse un instant sans voix. Il n'y a pourtant pas dans la légèreté qu'elle affecte la simple insouciance d'une enfant qui se rit du danger ; mais autre chose encore, qui appartient déjà à Machiavel – rien, en somme, qui ne puisse le rassurer.

Il se renfrogne de plus belle, s'emploie à embrasser largement – puis plus minitieusement – les lieux du regard afin d'évaluer les risques qu'ils courent. Beaucoup d'individus consomment, de fait, mais il ignore s'ils sont dans la même situation qu'eux. Lui, du reste, ne voit finalement qu'une chose : les expressions proprement effarées des autres joueurs, dont la place n'est sans doute pas ici.

Un grésillement lui hérisse bientôt la nuque. Dès la première seconde, la voix féminine lui déplait, et son message plus encore : tout ce qu'elle profère annonce d'innombrables mesquineries et désastres à venir. Une course aux jetons, une organisation clanique, une place prétendument privilégiée à briguer, qu'est-ce, sinon une invitation à s'entredéchirer ? Il blémit. Charlotte a déjà commencé à planter ses adorables petits crocs à l'occasion du premier impair commis. Il sait que le smartphone qu'on lui a remis à son arrivée contient toutes les informations qui le concernent, à présent ; mais il ne veut rien savoir. Il répugne encore à s'enliser dans cet odieux engrenage.

Il s'est instinctivement rapproché de sa protégée – autant que le permet la décence. « Bien. Je vous suis et je tends l'oreille, répond-il avant de poursuivre plus bas, entre ses dents. Mais j'aimerais surtout savoir à qui va profiter le spectacle que nous allons tous devenir à nos dépens. De toute évidence, nous ne sommes que des bêtes de foire condamnées à nous tirer salement dans les pattes. »

Il marche à ses côtés, l'air sévère. Sans doute aurait-il dû se décider à goûter l'une des coupes de champagne qui circulent entre les convives, sur des plateaux lestement tendus par de prestes serveurs – pour elle. Il aurait alors senti d'abord, avant de prendre une petite gorgée. L'art de l'empoisonnement ayant déjà atteint des sommets d'ingéniosité, cela n'aurait nullement été une garantie, mais un premier examen, aussi sommaire soit-il, vaut bien mieux qu'une complète imprudence, n'est-ce pas ? Il ne se décide pas, néanmoins, et préfère se soustraire à l'éventualité d'être drogué par la boisson.

Il s'arrête tout près de sa protégée, un peu en retrait, sitôt qu'elle a ferré son premier invité. Il le salue poliment d'un « Monsieur. » et d'une sobre inclinaison de la tête, non sans le dévisager. Il trouve qu'elle se livre trop vite mais n'en dit rien. Leurs noms, sans doute, ne sont absolument pas une donnée décisive, ici ; mais il se méfie des répercussions que cela peut avoir dans le monde réel. Il en a encore de chers – et donc de cuisants – souvenirs. L'amnésie de l'homme qui leur fait face allègera peut-être ses tourments à cet égard ? S'il est véritablement amnésique. « Il semblerait que ce soit le fait d'une application infernale. Vous l'avez sûrement téléchargée, d'une manière ou d'une autre. » répond-il sans détour. Puis il se tait, conscient que sa franchise n'est pas compatible avec la manière dont Charlotte place habituellement ses pions.
Nasrin Jäger
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Oui monsieur, je vous laisse refaire le tour de la maison, n'hésitez pas à me solliciter si vous avez la moindre question.

Elle se laisse aller contre le rebord craquelé de la fenêtre en bois de la maison vide pour s'offrir quelques minutes de répit, jette négligemment ses escarpins un peu plus loin pour reposer ses pieds, détend ses épaules crispées dans un long souffle de lassitude.

Le téléphone dans la poche de sa jupe se met soudain à vibrer. Elle effleure du bout du pouce la surface tactile du téléphone, encore le patron, une urgence à l'agence, revenez le plus vite possible, débrouillez-vous. Soupir agacé. Elle inspire longuement, fait défiler les pixels rapidement sous ses yeux asymétriques, s'accorde un bref instant de distraction en attendant que ce client trop pointilleux termine sa visite qui n'en finit pas.

– Mlle Jäger, je crois que je vais la prendre. Il y a juste un petit détail qui me chiffonne...
Silence.
– Mlle Jäger ?
Envolée, partie en fumée.

Les murs vétustes de la vieille maison en ruine s'écroulent brusquement pour laisser place à un décor tape-à-l'œil dont les lueurs éblouissantes lui brûlent la rétine. Même le tailleur noir sobre qu'elle portait s'est mué en une robe blanche pourvue de dentelle finement tissée, élégante certes, mais probablement bien trop coûteuse pour avoir jamais fait partie de sa modeste garde robe, sans le moindre doute.

Elle exécute quelques pas en avant, avec la même prudence qu'une acrobate en équilibre sur un fil. Prêt à casser sous son poids à tout instant. Comme happée par un vertige irrationnel, elle s'accroche maladroitement au bras du premier type venu, lui adresse un sourire embarrassé lorsqu'elle réalise son geste, puis s'écarte sèchement. Pas un seul mot ne parvient à s'échapper de sa gorge asséchée, alors elle toussote et tente de réciter quelques politesses, jusqu'à ce que ses propos soient totalement couvert par la voix amplifiée d'une femme masquée, perchée là-haut. Tous les projecteurs braqués sur elle.

Un frisson lui foudroie l'échine. Dépassée par les événements, elle ose encore croire à une blague, fichtrement bien mise en scène pour une blague de si mauvais goût. Non, c'est bien trop réel pour n'être qu'une fantaisie. Et puis qu'est-ce donc que cette sinistre histoire de familia, mon dieu, vite, de l'eau, elle chope une coupe de champagne à la dérobée et l'avale d'un seul trait.

Elle reprend contenance. Le visage serein, son regard vairon balaye la salle avec curiosité, cherche un point de repère, bat des paupières ingénument avec l'espoir de revenir à la réalité lorsqu'elle rouvrira les yeux pour de bon.
Tarcisio Luccioni
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bal d'ouverture,
feat. goldanation
Au-delà des épaisses voilures d’andrinople ne s’entend que le bouillonnement tranquille des clameurs lointaines, lourdes et sibyllines absconses de leurs allégresses si vaines. De ces rires égorgés aux huées profondes, Tarcisio s’en accable et s’en repaît, ces élans glorieux berçant de leurs mains mutines son cœur d’une chaleur vagabonde, si tant de plaisirs imparfaits.  

Mais à pleines gorgées de ces milles félicités et merveilles voluptés, ces joies se ternissent et se fanent, putrides de larmes à nouveau versées ; car la voilà qui paraît — de l’alganon de ses vertèbres de nacre aux allures chétives, à la douce courbe de ses lèvres peinturlurées d’écarlate, jusqu’à l’orée vive de ses yeux tant azurins que des hommes s’y noieraient.
 
Et alors que son faciès se vêt de ses parures austères, que ses os craquent et que ses poings se serrent, l’ascèse grossière de son masque se fissure et cède à l’image d’un vernis qui s’écaille si fallacieux et amer. La sérénité légère qui sied au tient de sa sœur se morfond de son attrait : ses lèvres rougeâtres ne trouvent dès lors leur plénitude dans les rictus cinglants et les moues âpres qui figent et rongent son visage de craie.
D’abnégations sémillantes, les complaintes affables cèdent leur présence à des bravades effarouchées aux complexes cacochymes, si tant bercée d’espérances qu’elles en deviennent envoûtantes ; car la voilà qui se lamente — de ses prières ferventes aux staccatos dévotieux, à la véhémence de ses desiderata, jusqu’aux pleurs trahis d’idéaux interdits.

Si Tarcisio ne se plaignait guère de cette subsistance de passions éhontés, Assunta y consumait ses peines, et si peu amène aux sourires étrangers, elle s’y gorgeait de réfractions malsaines.

C’est à son nom qu’il se dresse ainsi — non loin du tumulte serein qui hante le cirque entre deux prestations, pressant en ses mains quelques vagues désirs de salvation — au-delà d’un cellulaire éraillé aux camaïeux cramoisis.

Une poignée de secondes ébréchées se révèle suffisante pour sceller son sort ;
Il songe un instant à sa mort ;

Et le silence trépasse de mille éclats de voix, aubades tumultueuses aux cascades fantasques : d’altos planants aux accents aristocrates, de ténors vibrants aux sonates délicates. L’angoisse jaillit ineffable et il ne prête guère l’oreille aux fabulations passagères d’une égérie masquée — le gosier saturé de lamentations écorchées, gangrène dont les doigts puissants creusent et rongent la trachée, synchrone d’un œsophage nécrosé.

Santa madre
.

Ses mains tremblent et ne peuvent que s’émouvoir de quelques spammes apotropaïques, pressant l’encolure tant parfaite qu’ivoirine d’un smoking impromptu qui ne dénigre d’aucune manufacture prosaïque.

Il est de confession commune que la meilleure des défenses est le repli stratégique, et c’est enclin à une grâce volatile que Tarcisio fend les nuées de costumes aux étoffes d’obsidienne et nippes garance aux décolletés bien loin de doctrines pharisaïques. Dans sa hâte aux confins d’un mur salvateur à l’instar d’assoiffés comblés d’exil, et targué de quelques convulsions pavloviennes, son bras se tend d’un réflexe immuable et étreint en sa main un verre empli de la grâce d’un alcool versatile.
#3a3cdb
 amen



Iseult Bourbon
Iseult Bourbon
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Bal d'ouverture
Tenue d'Iseult

L’effervescence de la soirée mondaine semble séduire les convives qui s’adonnent à la discussion et à la dégustation d’un champagne raffiné. Les éclats de rire colorent l’atmosphère festive qui anime la salle de réception, dans laquelle raisonne d’innombrables sujets de discussion. Mais tu n’y prêtes pas attention, l’oreille bien trop distraite pour cerner leur contenu. Ton regard ambre, dissimulé derrière un léger voile sombre qui orne le haut de ton front, ne cesse de s’agiter alors tu observes de plus en plus attentivement l’expression des convives. Et c’est sans équivoque que tu constates ne pas être la seule à être dans l’incompréhension, à ne pas comprendre la situation. Malgré tout, tu vois des groupes qui commencent à se former dans la conversation. Tu laisses jouer tes doigts contre le cristal de ta flûte de champagne, pétillante et délicieuse. Un grésillement de micro te vrille les tympans puis la voix d’une femme masquée s’élève dans la salle afin d’entamer un discours. Familia, parrain, jetons ? Mais de quoi elle parle ? Fatiguée de ne pas comprendre les teneurs et les aboutissants de ta présence en ce lieu, tu espères silencieusement que l’illusion dans laquelle tu es coincée s’estompera rapidement. Dans un profond soupir, tu détournes le regard qui est attiré par la présence d’une jeune femme. Silhouette élancée, finement embellie dans une magnifique robe blanche en dentelles. Et son tatouage dorsal qui s’étend jusqu’à ses épaules  t’impressionne intérieurement. Jolie blonde perdue au milieu de cette foule, tu joues des épaules pour la rejoindre tout en trinquant ta coupe remplie contre sa coupe vide. – Vous semblez avoir la descente rapide, on dirait. Un petit sourire énigmatique étire tes lèvres violacées tandis que tu sirotes ton champagne. – Iseult Bourbon, et vous Mademoiselle ?
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