AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal


L'enfer c'est les autres | Dawn
Lyuba A. Poliakova
Lyuba A. Poliakova
INFORMATIONS

ft. : Nami - One Piece
Messages : 8
Date d'inscription : 22/07/2018



Bronze



Dawn & Lyuba



Lyuba se mouvait d’après le plan vers les habitations. La jeune russe était peinée, il était bien rare qu’elle ne sache pas quelles expressions peindre sur son visage. L’ennui avec cette situation c’est que jauger les gens lorsqu’ils portaient tous leurs plus beaux atours, sans qu’aucune distinction sociale ne puisse être établie par ce moyen, ne lui laissait pas beaucoup de marge de manœuvre. Certes le maintien, ou la réaction aux bouleversements qui leur étaient imposés lui permettaient de se faire une première idée de ceux qui seraient ses compagnons dans cette épopée. Par prudence elle adopta un visage convenablement curieux, le port droit.

Lassée de la palette de réactions présentent lors de la présentation, la rousse s’en alla à la découverte de ce nouveau lieu, après un rapide regard sur un plan. Il fallait reconnaître que les lieux étaient somptueux, surclassant, et de loin, les palaces de Las Vegas. L’ambiance de son bloc lui faisait penser au beau Paris, libre de toute pollution ou de déchets. Elle erra un moment, son précieux cerveau enregistrant moult détails. Elle se tint finalement devant ce qui serait son lieu de résidence. Il fallait que l’immeuble, haussmannien il lui semblait, avait son charme ; beaucoup moins coloré que sa propre demeure à Saint-Pétersbourg, mais charmante quand même. Elle se trouva bien vite devant la fenêtre du salon de l’appartement portant son nom et celui de deux inconnus ; en voyant cela, elle n’avait pu s’empêcher de froncer son visage en une moue dubitative.


« Bon, et maintenant ? »

panic!attack
Dawn J. Hawkins
Dawn J. Hawkins
INFORMATIONS

ft. : Gintoki
Messages : 31
Date d'inscription : 21/07/2018



Bronze
L'Enfer, c'est les Autres
All the lives always tempted to trade Will they hate me for all the choices I’ve made Will they stop when they see me again ?
Monster hospital, can you please release me ?
C'était donc ça. Tout cela était bien difficile à interpréter. Les choses étaient si soudaines, si brusques. Pourtant, tout semblait si merveilleux, idéal, luxueux. Bientôt, aurais-je sans doute la sensation d'être une proie en chasse. C'est toujours ainsi que cela se passe. Mais pour l'heure, cela était bien différent. La fatigue me prenait. Depuis trop longtemps, je veillais. Il y avait eu la nuit blanche. L'application. L'arrivée douteuse. L'errance. Je trouvais à présent sage de me diriger vers la promesse d'un appartement. D'un confort, un toit. Une nuit calme. Je savais les résidences divisées selon les blocs. Je n'avais, cependant, pas eu vent de leur nature, leurs différences. Je n'avais, aussi, pas eu vent de la colocation.

J'avais scruté le plan bien trop longtemps pour être certain. Arrivé dans le hall, j'avais vérifié les boîtes aux lettres. Puis, j'avais soupiré. Devais-je réellement vivre de force avec des inconnus ? Je n'avais jamais supporté la moindre présence. Je n'avais jamais toléré la moindre apparition dans ma vie, mon espace. Et voilà qu'un stupide jeu, ou qu'était-ce, me réduisait à cela. Probablement était-ce l'envers du décors, ou tout du moins, une partie. J'avais constaté les limites du luxe offert. Cette société semblait basée sur la richesse, la réputation. Ou, du moins, des critères tels que celui-ci. Tous les droits n'étaient pas offerts. Probablement, beaucoup de choses encore m'échappaient. Mais, je supposais que tout cela était un prix à payer, d'une certaine façon.

Je pénétrais dans l'appartement. Celui-ci semblait encore vide. C'est, du moins, ce que je croyais en observant les murs de la pièce principale. Cependant, devant la fenêtre, se tenait une silhouette féminine. Je restais immobile, silencieux, un instant. Cela n'était pas effrayant. Il s'agissait très certainement de l'une des personnes avec qui je serais de forcé de vivre. Mais que devais-je dire, en ces circonstances ? Bonjour, bienvenue chez vous, ravi de vous rencontrer ? Quelque chose dans ce genre là, probablement. Il fallait, je crois, faire bonne impression afin de convenir d'un niveau de relations agréable. Mais les relations n'étaient jamais agréables.

« Bonjour. Je suis Dawn. Nous sommes colocataires, c'est bien cela ? »

Lyuba A. Poliakova
Lyuba A. Poliakova
INFORMATIONS

ft. : Nami - One Piece
Messages : 8
Date d'inscription : 22/07/2018



Bronze



Dawn & Lyuba



« Bonjour. Je suis Dawn. Nous sommes colocataires, c'est bien cela ? »

Lyuba se détourna de sa contemplation de la ville, ou tout du moins de ce qu’elle en voyait. Quelque chose lui disait qu’elle aurait tout le temps de découvrir ce drôle d’endroit par la suite. Pour l’instant il lui fallait établir quelques relations, l’isolation était dangereuse dans ce genre de situation.

L’homme qui se tenait dans l’appartement était tout comme elle vêtu de ses plus beaux effets. Il avait l’air assez avenant, poli. Même si vivre avec des inconnus la faisait frissonner d’un déplaisir certain, elle serait tout de même soulagée de savoir que ses futurs colocataires sont un minimum bien élevé.  Il lui était compliqué de dresser un profil de la personne en face d’elle pour le moment, elle remarqua cependant le nom étranger, le manque de patronyme ainsi que le manque d’accent. Elle trouvait étrange qu’elle comprenne tout comme s’il parlait russe parfaitement.

« Bonjour, je suis Lyuba Aleksandrovna. Eh bien, il me semble que oui ; à moins bien sûr que tu ne sois un psychopathe voleur, ce qui serait fort dommage étant donné le peu de choses de valeurs présentes ici. Enfin, enchanté en tout cas. » La rouquine s’exprima en souriant, montrant le vide d’un geste vague de la main, choisissant de garder une expression des plus avenantes. « Par curiosité d’où viens-tu ?» Cette histoire de manque d’accent lui titillait les méninges, et savoir les origines de l’autre était un moyen comme un autre de glaner des informations. « Parce que j’ai l’impression que nous ne parlons pas la même langue, mais que pourtant nous nous comprenons sans mal. C’est aussi perturbant que pratique. » Et cela maintenait la pression du pouvoir en place ; tout mouvement organisé reposait sur la communication, enlever la clef de décodage et ils pouvaient stopper la moindre rébellion.


panic!attack
Dawn J. Hawkins
Dawn J. Hawkins
INFORMATIONS

ft. : Gintoki
Messages : 31
Date d'inscription : 21/07/2018



Bronze
L'Enfer, c'est les Autres
All the lives always tempted to trade Will they hate me for all the choices I’ve made Will they stop when they see me again ?
Monster hospital, can you please release me ?
Le ton et le comportement de cette femme n'étaient pas déplaisants. Cela avait un côté rassurant. Quelqu'un de trop soucieux ou excentrique aurait provoqué une irritation, sans doute. A la prononciation de son nom, j'eus un léger sentiment de surprise. Aleksandrovna était un patronyme russe très répandu. Était-elle donc russe ? Cette question ne m'avait jamais traversé l'esprit. Goldanation était une application qui pouvait être téléchargée dans le monde entier. Il était donc logique de croiser d'autres nationalités. Pourtant, je n'avais jamais eu aucun mal à comprendre qui que ce soit.

« Je pourrais être un psychopathe voleur, et tout aussi bien vivre ici. »

Je penchais la tête sur le côté, avec un léger sourire moqueur. Qu'est-ce qui pourrait bien être volé, ici ? Pas dans cet appartement particulièrement. Mais de façon générale. Tout semble accessible, à portée de main. Sans doute il y avait-il des limites dont j'ignorais encore l'existence.

« Je parle anglais. Celui d'Amérique. »

Parler des origines était bien trop compliqué. Ou peut-être pas tant que ça. Mais tout du moins lassant, et ennuyeux. Ce dont j'étais sûr, était la langue dans laquelle je m'exprimais. Un anglais très certain avec ces accents de Floride. Et il me semblait entendre distinctement de l'anglais sortir des lèvres de cette femme. C'était sans doute pour cela, que je ne m'étais jamais posé la question. Pourtant, cela était bien une étrangeté de plus.

« Ce n'est pas ton cas, je suppose ? A vrai dire, c'est assez difficile d'imaginer de se faire accueillir dans toutes les langues. Je n'ai jamais entendu d'autres mots que ceux de l'anglais depuis que je suis arrivé ici. »

Contenu sponsorisé
INFORMATIONS




Page 1 sur 1


Sauter vers: