MUSIC • i paced around for hours on empty ijumped at the slightest of sounds and i couldn't stand the person inside me i turned all the mirrors around // control ((halsey))
Le bruit de ses rangers contre le bitume émettent une mélodie étrange, dans cette atmosphère dérangeante, l'homme se perd, guette les recoins de l'immeuble clairement abandonné, les néons des lumières au-dessus de sa tête eux aussi, se sont mit à trembler. Du haut des escaliers qu'il continue de grimper, ses jambes ont vacilles. Les bruits environnants qu'il entend ne lui disent clairement rien qui vaille. Chester, c'est un rôdeur, un homme qui vagabonde pour comprendre où il a atterrit ; mais s'il avait su que ce lieu serait pratiquement baigné dans la pénombre, peut-être qu'il se serait, un minimum, mieux préparé. Son coeur se soulève à l'entente d'un rire et du crissement d'une porte ; l'inquiétude commence à grimper, alors il s'empresse, de monter, encore et encore, sans se retourner. Le broken server prend désormais tout son sens ; les lieux qui le peuple ne sont qu'une vaste blague ; pas de quo paniquer ; se dire que tout va bien se passer.
Le claquement d'une porte
La stupeur maintenant l'escorte
Et c'est la peur, qui l'emporte
Ses pieds foulent plus rapidement le bitume, alors que ses jambes se mettent maintenant à galoper tel un étalon qui a peur de se faire capturer. Rapide, les instincts de survies sont en éveils, il ne souhaite pas finir dans une sorte de sac poubelle, alors Chester, il accélère, cherchant un endroit où il pourrait se poser, le temps de reprendre son souffle ; celui qu'il perd à force d'enchaîner les paquets de cigarettes ((les poumons ont déjà atterris, eux, en enfer.)) Des pas, un rythme aussi rapide que les siens, adossé contre un mur dans l'obscurité, Chester coupe sa respiration ; l'a maintient coincé dans le fin fond de sa trachée. La sonorité des pas qui foule le macadam lui paraissent aussi peu rassuré que les siens ; alors avec tout le courage qu'il lui reste et dont il a toujours fait preuve au quotidien, l'homme sort de son trou. Avance vers la source du bruit, sur un pas lent, redevenu nonchalant. Ne pas avoir peur, ne pas être stressé, tout allait bien se passer.
Et la voilà
Cette silhouette
Longiligne et parfaite
Il en soupir de joie
« Abigail. » Nouveau soupir, un rire sardonique, les nerfs lâchent un peu. La peur le quitte lentement, son sourire, finalement, s'étend sur ses lippes décharnées.
« Je ne pensais pas te voir dans un endroit pareil... Que fais-tu ici ? » Stupide. Elle pourrait te retourner la même question. La seule différence qu'il doit y avoir entre vous, c'est qu'elle, elle cherche son enfant ; et que toi, tu cherches à redevenir "vivant."
« Je sais, c'est une question stupide ; je me doute du pourquoi. Tu veux que je t'accompagne ? » Main dans les poches, l'homme farfouille histoire d'en sortir une cigarette et son briquet, de quoi lui calmer le palpitants et les nerfs qui sont clairement sur le point d'appeler le service funéraire.
« Ce sera plus sûr ; autant pour toi que pour moi. »Autant mourir à deux
C'est tellement "mieux".
ft. abi'baby • color 15b3e7 • hrp le retour des rps horreur chelou ptdr