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copain-copain — (takeshiboy)
Markus Capet
Markus Capet
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ft. : Hatake Kakashi.
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Date d'inscription : 21/07/2018



Bronze

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Premier jour de travail.
Une sorte d’étrange constante dans cet univers parallèle, nouveau. Un cas absurde mais réglementaire. Te voilà riche, avec un toit, des repas. À travailler.
Et tu te sens engoncé dans cet uniforme.
Tu t’es regardé dans la glace ce matin, comme une jeune fille en fleur avant son bal de fin d’année. Tu t’es admiré. Avant de te rire au nez.
Te voilà installé dans ta boîte de conserve éclairée, avec tes airs débraillés jurant avec le reste. Tu es criard dans ces lieux.
T’as bien tenté de te peigner.
De te tenir droit.
Mais tes défauts contrastent. Toi qui devrais te fondre en tant que pot de fleur aimable, détonne malheureusement.
T’aimes bien ce travail malgré tout. Te faire transparent ou bien être ignoré est une habitude que tu as constitué au fil des années.
Alors tu continues sur ta lancée.

Un premier client.
Tu lui souris derrière ton masque, poliment. Il y aurait presque une trace d’excitation dans ta voix. « Bien le bonjour à vous. » Petite courbette, ça t’amuse.

« Quel étage Monsieur? » Toujours aussi doucereux, à frôler l’enthousiasme ridicule, ta main gantée vient s’étaler sur les touches. Et c’est ainsi que tu la traînes de haut en bas, de la gauche vers la droite.
Appuyant consciencieusement sur tous les boutons.

« Ah. Il se pourrait que le voyage se fasse plus long. »
Tu as dis que tu aimais ton travail.
Pas que tu le ferais bien.
Et à ça, il y avait une différence.

« Le temps risque d’être long. Moi c’est Markus. »
Et tu tends ta main, comme si de rien n’était.
Comme si n’était pas responsable de ce qui venait de se passer.

Takeshi Saito
Takeshi Saito
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copain-copain


Depuis le bal d’ouverture (ou un machin rose avait fracassé son coude dans tes côtes) tu n’étais pas revenu vers les casinos, mais l’envie d’y faire un tour, de visiter un peu cet univers nouveau, avait eu raison de tes désirs et tu t’étais dirigé vers les trois tours. Sans vraiment prendre le temps de voir, tu te diriges vers la première que tu remarques, après tout, tu n’as aucun but en venant ici, rien.

Une expression neutre, tu remarques que personne n’est ici mis à part un ascenseur et celui qui travaillait dans cette petite boite de métal, sans but, tu t’avances vers lui, qui semble plus enjoué que toi, le saluant à ton tour.

« Bonjour Monsieur. » Quel étage ? Tu n’en as aucune idée, à vrai dire, tu viens seulement ici pour voir comment sont ces tours, pas pour jouer, les jeux ne semblent pas encore ouverts, ni même pour voir quelqu’un, tu es seul, ça te convient. « Le dernier. » Fut la réponse, peut-être y avait-il une belle vue depuis le dernier, tu aimais bien observer les paysages.

Tu ne t’attendais pas à ça.
Mais la situation, bien que cocasse te fit sourire doucement.

Le garçon d’ascenseur venait d’appuyer sur tout les boutons, peut-être que si tu avais un véritable objectif ce geste aurait été agaçant, mais l’idée de prendre ton temps n’était pas une gêne.

« Il semblerait, mais je ne suis pas pressé, en réalité, je ne savais même pas où aller. » Markus dit-il, c’est vrai, quitte à faire chaque étage, pourquoi pas discuter un peu, faire connaissance. « Takeshi, enchanté Markus. Vous appuyez souvent sur la totalité des boutons pour rejoindre un étage ? » Une simple question, peut-être est-ce ta seule idée de discussion.

Dommage qu’il n’y ait pas de restaurant ici, tu avais bien envie de pâtes, pas au beurre, de belles pâtes carbonaras.

« Car je ne suis pas sûr que les clients aiment ce genre de comportement, même si pour ma part, je trouve cela amusant. » Un sourire éclaire ses lèvres, oui, cette situation te divertit et tu remercies intérieurement cet homme de discuter avec toi. Ici, tu n’as plus personnes, il faut se refaire des contacts, comme une remise à zéro de vos amis. Ce n’est pas un problème, mais tu n’es pas le plus bavard, tu ne sais pas comment commencer une discussion, par peur d’ennuyer autrui, certainement.

Mais quand on s’ouvre à toi, tu n’as aucun mal à t’ouvrir, toi aussi, un peu. Enfin, il existe des personnes ennuyeuses qui n’ont aucun sens de la conversation. Malheureusement, ça arrive.

« Aimez-vous les pâtes carbos ? »


Markus Capet
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Il y a de ces rencontres étranges, de ces moments latents dans l’espace temps. Où tout s’arrête un instant pour ainsi mieux reprendre. Ça tu vois, c’est le résultat de ton étonnement.
Tu t’attendais à tout, surtout à te faire engueuler, peut-être voir frappé.
Avec tes manières aussi exubérantes qu’exaspérantes, il n’y avait que de maigres solutions pour ta potence. Mais il arrive parfois que coincé entre quatre murs d’aciers, en décollage pour une altitude inconnue, tu puisses encore avoir des réactions ingénues.
Takeshi.
Tu souris à vos présentations, il y a quelque chose de réconfortant à échanger vos deux prénoms. C’est comme une poignée de main généreuse, quelque chose qui lie le geste au palpitant. Parce qu’on vous rabâche généreusement que cet univers, c’est un nouveau départ.
Toi tu veux bien, tout recommencer.
Mais faut pas non plus déconner.

« Non, pas vraiment. C’est juste que je m’ennuyais. »
T’aime pas la routine.
Et même si c’est ton premier jour de travail, tu t’en voudrais de t’installer dans ce genre de rythme assommant, de te créer des tocs. Des rythmes millimétrés sur lesquels te calquer, sans lesquels t’aurais l’impression de pas pouvoir respirer.
« En réalité c’était quitte ou double. J’aurais plutôt penché pour que vous vous énerviez. Mais vous m’avez l’air d’être quelqu’un de bien finalement. »

T’es qu’un gamin paumé qu’on traite de gredin.
Et à sa remarque sur le fait d’autres puissent ne pas apprécier, tu ris calmement, remuant ton épaule coincée dans cet uniforme taillé.
Parce que c’est qu’un costume, c’est pour faire bien.
Toi t’es pas comme ça.
« Je pense pas que j’aurais osé avec n’importe qui. Le feeling m’voyez? »

Et les étages défilent doucement.
Les portes s’ouvrent, prennent de longue secondes avant de se refermer.
Pour certains ça serait assommant.
Mais toi, tu prends ton pied.
« Les pâtes carbo? » Moment de silence. « J’adore! »

Tu sors une cigarette de ton paquet, sans l’allumer.
Car vous êtes enfermés, l’odeur pourrait accommoder.
En réalité, tu serais le premier gêné par la nicotine et le bitume dans ce lieu exigüe.
« En fait, le problème de ce plat c’est qu’il y a deux écoles. Certains crient au drame à la vue d’un lardon mais hé. C’est ça le meilleur, non? »

Et comme si tu anticipais, prévoyais la suite.
Tu montres la cigarette éteinte.
« Je vous rassure, je compte pas l’allumer. »

Takeshi Saito
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L’étonnement se lit sur le visage de l’homme d’ascenseur, tu te doutes qu’il ne s’attendait pas à ce que tu sois si clément envers ses bêtises, mais tu ne pouvais nier que ça t’amusait, et tu aimais bien ceux qui osaient les choses plutôt que de servir autrui comme un automate. Alors, ce Markus était une bonne rencontre, tu le sentais. Alors, tu n’allais pas lui hurler dessus des infâmies, car, grâce à lui, tu t’occupes enfin un minimum. « L’ennui hein, c’est vrai que d’être ici toute la journée, alors que les jeux n’ont même pas commencé, ça doit être ennuyant, je l’accorde. » Oui, cela devait être ennuyant parfois, comme travail. « Oh. » Tu l’écoutes, avant de sourire doucement. Au moins, tu n’avais pas l’air d’un homme agacé ou agaçant. « Je trouvais ça amusant. » Une pause, tu regardes les boutons lumineux avant de retourner ton regard à l’homme. « Je m’ennuyais aussi, alors vous avez fait une pierre deux coups, on peut dire. »

Il reprend la parole, tu écoutes, il n’y a pas grand-chose à faire dans cette petite boite de métal, si ce n’est discuter ou regarder les boutons s’éteindre aux étages passés. « Au moins, ça me donne l’impression de donner un bon feeling aux autres. » Tu ricanes de tes paroles, mais bon, c’est assez vrai.

C’est une situation bien étrange.
Il faut se l’avouer.

Mais au moins, tu peux parler de ton nindo.
De tes pâtes carbos, celles pour qui tu es ici.

Oh seigneur.

Il les aimait.

« Si ça, ce n’est pas une bonne nouvelle. » Véridique, cet homme est sympathique. Tu l’écoutes, un sourire ornant à nouveau tes lèvres, sans que tu ne prêtes attention au bâton mortel. « C’est vrai, mais j’aime seulement les pâtes carbos, avec ou sans. Quand bien même, elles sont meilleures avec les lardons, oui. » Puis, il parle de sa cigarette, tu fais un signe de main, en ajoutant. « Merci, je ne supporte pas l’odeur. » Avant de rajouter. « C’est bête, mais si je suis ici, c’est à cause de ces pâtes. Je voulais autre chose que des pâtes au beurre, et, manque de chance, j’adore les pâtes carbos, alors quand j’ai vu Goldanation, j’ai cliqué, pour quelques pièces seulement. Mais nous voici tous ici. C’est ironique, mais au moins, j’ai mes pâtes. »


Markus Capet
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La musique d’ascenseur c’est sympa.
Mais ça lasse vite. Alors l’échange de vos voix vivifient l’espace stérile, cantonné au silence de la mécanique bien huilée.
La spontanéité parfois, ça paye.
Et tu n’oses pas regarder les boutons allumés redevenir ternes, tu préfères attendre la surprise, le fameux ding qui sonnera le gong final de cet échange.
Tu veux pas savoir combien de temps il reste.
Rouleau de tabac entre les doigts, tu la fais rouler, glisser, souriant à ce que Takeshi te dit.
« Vous êtes le premier avec qui j’ose, mais j’espère pas le dernier. »

Si on le savait, est-ce que tu serais renvoyé?
Peut-être. Tu te demandes si le chômage existe ici, si c’est possible. Drôle de manie qu’est la tienne que de rechercher la misère même dans l’anti-chambre de l’empyrée.
Il capte ton attention sans efforts, avec sa simplicité débordante.
Mais très vite, ça brille dans son regard.
Il y a quelque chose de passionné, ça semble l’animer.

C’est curieux mais tu n’es pas à ta place pour juger.
D’ailleurs, cela ne t’as même pas effleuré.
Ça te fais simplement sourire, rire étouffé par le textile étiré devant ton visage saccagé.
Et là vient l’explication de sa venue, sujet que tu n’aurais osé aborder mais qui est venu naturellement s’étaler. Des histoires comme les siennes, tu es à peu près sûr que tu ne l’entendras pas deux fois.
Alors ça t’arrache un rire, il est vraiment pas commun.
« Ça valait le coup? Si c’est le cas, y a pas de tracas. »

Si certains se vautrent dans leur marasme vous semblez bien être deux individus incapables de regretter quoique soit.
« Vous avez été chanceux n’empêche. Enfin. On l’a tous été puisqu’on est ici. Tomber sur l’application comme ça… »
Chanceux, tu le prononces comme une énième banalité pour paraître polie. Tout le monde a un point de vue différent sur la question.
Et tu le regardes un instant, la tête penchée sur le côté.
De la tête aux pieds, préoccupé.
« Vous faisiez quoi avant? »

Tu ranges la cigarette derrière ton oreille, soudainement.
Comme si tout d’un coup ça t’avais frappé.

« Quand j’dis avant, j’parle avant de venir ici. Pas dans cet ascenseur hein, à Goldanation. »

Et puisque ça sonne un peu mal amené, que tu voudrais pas le braquer, tu rajoutes :

« Si c’est pas indiscret bien sûr. J’reste quand même polie. »

C’est pas comme si tu craignais personnellement d’échanger sur le sujet. Logé à la même ancienne, il écopera probablement si la question t’es retournée, à une l’une de tes histoires inventées.

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